Nous apprenons ce jour par voie de réseaux sociaux et non par délibération légale du conseil municipal que Monsieur Payan, Maire de Marseille, annonce racheter pour la ville « l’Après M ».
Pour rappel « l’Après M » est le nom donné à cet ancien Mc Donald’s de Saint Barthélémy dans le 14e arrondissement, qui a été « réquisitionné » par des salariés et des collectifs associatifs puis squatté pendant des mois.
Sous prétexte d’une action « solidaire » et de distribution alimentaire ces squatteurs hors-la-loi ont été soutenus par Monsieur Payan depuis plus de deux ans, conseiller municipal, candidat puis maintenant Maire.
Un soutien indigne de la fonction de Premier Magistrat de la ville.
Aujourd’hui Benoît Payan va plus loin et propose de racheter ce squat aux frais du contribuable dans une ville où :
– Le patrimoine municipal n’est toujours pas répertorié.
– Le Maire avait annoncé geler les achats/ventes de la commune en attendant d’y voir plus clair.
– Il y a un surendettement pour lequel le Maire lui-même a alerté à grand coup de communication toute la population.
Par cet acte de rachat, et donc de légalisation d’acte de piraterie, le Maire de Marseille envoie un message économique catastrophique et encourage le squat !
Ce réflexe de collectivisme forcé des biens privés nous renvoie à une gauche des plus archaïque, dogmatique et sectaire dont l’économie marseillaise n’avait assurément pas besoin. Marseille a besoin d’ordre et de relance économique : expulsions des squatteurs et non pas récompense de la spoliation de la propriété privée.
De nombreuses propositions de rachat négociées et légales ont été engagées, comme une pharmacie, un restaurant, une salle de sport, mais le squat de ces individus les a toutes compromises.
Aujourd’hui les Marseillais doivent payer pour les copains délinquants de Monsieur Payan…